Annie Baribeau, Directrice de marché (Est du Canada) Industrie des médias et divertissements à la RBC, nous parle des actions mises en place visant à sensibiliser leur clientèle à l’environnement et comment les tournages écoresponsables les rejoignent dans cette mission. Particuliers ou entreprises, peu importe le domaine, la RBC offre des options lorsqu’il s’agit de faire des placements écoresponsables.
Une orientation écoresponsable commune
RBC dans sa stratégie Environnement, Social et Gouvernance (ESG) est convaincue du bien-fondé du développement durable et met de l’avant des initiatives afin de collaborer avec ses clients & communautés.
La RBC désirant se rapprocher de la clientèle audiovisuelle, le BCTQ s’est avéré être le parfait partenaire. Un jury indépendant a été créé pour l’attribution de l’accréditation On tourne vert auquel Mme Baribeau fait partie.
Au fur et à mesure de son implication dans le jury, Mme Baribeau a découvert l’envers du décor sur les plateaux de tournage: de nombreuses actions, petites ou grandes, peuvent faire une énorme différence sur l’environnement, par exemple: l’utilisation de véhicules électriques, le recyclage des matériaux utilisés pour les décors, de même que pour les costumes, le remplacement des bouteilles d’eau individuelles par des gourdes réutilisables et/ou l’approvisionnement auprès de fournisseurs locaux afin de minimiser les moyens de transports nuisibles aux écosystèmes, etc…
L’industrie audiovisuelle que ce soit au Québec, au Canada ou à l’étranger est de plus en plus conscientisée aux enjeux climatiques mais de nombreux efforts demeurent à faire.
Ce ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres, et c’est pourquoi entreprendre le processus d’accréditations On tourne vert contribue à faire évoluer les mentalités de l’industrie audiovisuelle du Québec.
Les réponses de la RBC aux questions d’On tourne vert
La RBC : l’environnement au coeur des projets
Nous avons demandé à Mme Baribeau si certains projets touchaient particulièrement l’industrie de l’audiovisuelle, voici sa réponse:
« L’environnement concerne tout le monde, et de ce fait, les projets touchent autant les particuliers que les entreprises, peu importe le domaine. Le but est que nos clients soient outillés afin de faire la transition vers le carbo neutre et de s’orienter vers le numérique.
Nous avons et allons encore investir d’importantes sommes afin de favoriser la transition au numérique et créer et améliorer les différentes plateformes en ligne pour tous nos services.
Nous visons le plus possible les transactions sans papiers, c’est pourquoi c’est un projet qui, nous le croyons, peut rejoindre de nombreux secteurs dont l’audiovisuel.
C’est d’ailleurs l’un des projets dans lequel nous avons le plus investi et qui nous tient particulièrement à cœur. »
Des projets innovants: entre technologie et écoresponsabilité
Nous avons demandé à la directrice des groupes médias et divertissements de nous parler d’un projet qui lui tenait particulièrement à cœur.
« Nous avons tellement de belles initiatives à la RBC que c’est difficile de n’en mettre qu’une seule en avant. Mais si je devais restreindre mes choix au niveau local, ce serait l’accessibilité au numérique d’ici 2025. Toutes les transactions, rendez-vous et services sont déjà accessibles en ligne à partir du téléphone, de la tablette ou de l’ordinateur.
Nous visons vraiment à améliorer et sensibiliser les personnes au numérique: c’est plus rapide, et ça permet de limiter les trajets en voiture, c’est donc un gros avantage pour tout le monde.
De plus, il est également possible d’obtenir des rendez-vous les soirs et les weekends, et ce, pour différents services.
Le projet Techno-Nature RBC est un bel exemple de ce qu’on aime apporter au niveau de nos collectivités, de la durabilité et de l’écoresponsabilité. C’est vraiment quelque chose de particulier qui correspond aux valeurs que l’on veut transmettre. »
La culture d’entreprise écoresponsable au sein de RBC
« La RBC encourage ces valeurs que cela se répercute dans la vie quotidienne des employés. Que ce soit de simples gestes comme le tri, marcher au lieu de prendre la voiture pour aller à l’épicerie d’à côté ou faire du bénévolat auprès d’organismes qui ont un impact sur nos écosystèmes. Nous avons tous une conscience écologique dans nos actions.
Pour certains corps de métiers, travailler en présentiel est essentiel. En revanche, pour d’autres, il est possible de faire un hybride et de pouvoir rester à la maison certains jours. Ça permet de diminuer l’utilisation de la voiture, les temps d’attente et donc que le mode de travail contribue à réduire les émissions de GES.
De manière plus générale, la RBC n’utilise presque plus de feuilles de papier. Nous continuons nos efforts dans ce sens et la pandémie a grandement contribué à accélérer cette action écologique. Tous nos électroniques sont soient recyclés (localement) ou remis à des organismes communautaires. »
Pour la RBC, la question environnementale n’est pas uniquement “un coup de pub”, mais vraiment quelque chose qu’ils appliquent au quotidien pour leur entreprise, mais aussi lorsqu’il s’agit de faire des investissements. Il reste toujours du travail à faire dans ce sens.
Des investissements verts à la RBC
La finance est souvent décrite pour soutenir des industries très polluantes, mais la RBC propose des investissements dans des entreprises qui mettent le côté écologique au premier plan.
« L’écologie est au cœur des préoccupations pour beaucoup de personnes ou d’entreprises. C’est pourquoi nous proposons des stratégies de placement écoresponsables. C’est vraiment un accompagnement personnalisé pour structurer un portefeuille selon les envies de notre clientèle.
La conclusion d’On tourne vert
RBC, une des banques les plus reconnues en Amérique du Nord, voit un avenir plus vert. Ils mettent en place des actions concrètes comme les stratégies de placements écoresponsables ou encore des projets d’envergure tels que Techno-Nature ou la diminution du papier en investissant dans le passage au digital.
En bref, ils rendent les finances plus accessibles et plus responsables d’un point de vue écologique.
Avez-vous l’opportunité d’investir dans des entreprises vertes ?